Comment choisir la taille et le type de cuve pour récupérer ses eaux de pluie
Plus besoin de le dire mais on le dit quand même : la récupération d’eau de pluie est non seulement une solution économique mais aussi écologique pour tout ce qui concerne les petits gestes du quotidien : arroser son jardin et ses plantes d’intérieur, laver les sols ou alimenter sa chasse d’eau.
Mais comment choisir la taille de sa cuve de récupération d’eau pluviale ? Quel volume faut-il prévoir en fonction de la surface de sa toiture et de sa consommation d’eau ? Suivez le guide pour dimensionner correctement votre installation.
Quelle quantité d’eau de pluie peut-on récupérer ?
Avant de choisir sa cuve de récupération d’eau pluviale, vous devriez connaître la quantité d’eau que vous pouvez récupérer. Cette quantité dépend de plusieurs facteurs comme la superficie de la toiture, le coefficient de perte et la pluviométrie de la région.
- La superficie de la toiture : Plus la surface de la toiture est grande, plus la quantité d’eau récupérée sera importante. Pour calculer le volume d’eau récupérable, il suffit de multiplier la superficie de la toiture par la hauteur de pluie annuelle moyenne et par le coefficient de perte.
- Le coefficient de perte représente les pertes en lien avec les aux de pluie arrivées au sol. Les pertes sont liées à l’évaporation, à l’infiltration et à l’absorption de l’eau par le sol. Il varie généralement entre 0,8 et 0,95. Cette donnée n’est pas nécessaire lorsqu’on parle de récupération des eaux de pluie de toiture.
- La pluviométrie de la région est également un facteur à prendre en compte. Par logique, plus la région est pluvieuse, plus la quantité d’eau récupérable sera importante.
Comment choisir le volume de sa cuve de récupération d’eau pluviale ?
Une fois que l’on connaît la quantité d’eau récupérable, vous pouvez choisir la taille de votre cuve de récupération d’eau pluviale. Le volume de la cuve va donc dépendre de la fréquence des pluies et de votre consommation d’eau.
À titre d’exemple, pour arroser son jardin, une cuve de 1 à 3 m³ suffit généralement. Mais si vous souhaitez alimenter votre chasse d’eau, prévoyez plutôt un volume compris entre 3 et 10 m³.
A la Générale d’Assainissement, on n’est pas né de la dernière pluie. Par contre, on peut vous aider à la récupérer !
Quel type de cuve choisir ?
Il existe différents types de cuves de récupération d’eau pluviale : les cuves aériennes, les cuves enterrées et les citernes.
Les cuves aériennes
Les cuves aériennes sont les moins chères du marché et les plus faciles à installer. Elles sont généralement en plastique (polyéthylène) et peuvent être placées à proximité d’une descente de gouttière. Leur capacité est toutefois limitée à quelques centaines de litres.
Les cuves enterrées
Les cuves enterrées sont plus chères et plus complexes à installer, mais elles offrent une capacité de stockage beaucoup plus importante. Elles peuvent être en béton ou en plastique et doivent être enterrées à au moins 50 cm de profondeur. Pour un usage domestique, les volumes se situent habituellement entre 1500 et 5000 litres, ce qui convient parfaitement pour des jardins de 200 à 800 m².
Les citernes
Les citernes sont de plus grandes cuves de récupération d’eau pluviale. Elles peuvent stocker plusieurs milliers de litres d’eau et sont généralement utilisées pour l’arrosage de grands jardins ou pour l’alimentation en eau des animaux.
Quel est le prix d’une cuve de récupération d’eau pluviale ?
Le prix d’une cuve de récupération d’eau pluviale varie en fonction du volume, du matériau et du type de cuve choisis. Les cuves aériennes sont les moins chères, avec un prix compris entre 100 et 500 €. Les cuves enterrées sont plus chères, avec un prix compris entre 1 000 et 5 000 €. Les citernes sont les plus chères, avec un prix compris entre 5 000 et 10 000 €.
Comment installer sa cuve de récupération d’eau pluviale ?
L’installation d’une cuve de récupération d’eau pluviale nécessite quelques travaux. Faire appel à un professionnel est le plus raisonnable pour assurer une installation correcte et sécurisée.
- Les cuves aériennes doivent être placées sur une surface plane et stable, à proximité de la gouttière. Elles sont reliées à la descente de gouttière à l’aide d’un tuyau ou d’un raccord adapté. Un système de trop plein permet de ré-injecter l’eau de pluie dans l’évacuation une fois la cuve pleine.
- Les cuves enterrées doivent être enterrées à au moins 50 cm de profondeur et recouvertes de terre ou de gravier. Elles doivent être reliées à la descente de gouttière à l’aide d’un tuyau rigide et d’un regard de visite pour faciliter l’entretien.
- Les citernes doivent être installées sur une dalle en béton et reliées à la descente de gouttière à l’aide d’un tuyau rigide. Elles sont en général équipées d’un système de filtration pour éviter l’accumulation de débris et de saletés.
Comment entretenir sa cuve de récupération d’eau pluviale ?
Pour garantir une eau de qualité et prolonger la durée de vie de sa cuve de récupération d’eau pluviale, vous devrez l’entretenir en :
- Vérifiant régulièrement le système de filtration et de le nettoyer si nécessaire.
- Vidant la cuve régulièrement pour éviter l’accumulation de débris et de saletés.
Les cuves enterrées doivent être inspectées pour vérifier l’absence de fuites et de dommages. Nous vous recommandons de les faire nettoyer tous les 3 à 4 ans par un professionnel.
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Quelle est la durée de vie moyenne d’une cuve de récupération d’eau pluviale ?
La durée de vie moyenne d’une cuve de récupération d’eau pluviale dépend du matériau utilisé pour sa fabrication. En général, on estime que :
- Les cuves en plastique (polyéthylène ou polypropylène) ont une durée de vie moyenne d’environ 20 ans.
- Les cuves en béton ont une durée de vie moyenne de 30 à 40 ans.
Ces estimations dépendent également de l’entretien régulier de la cuve, de la qualité de l’eau récupérée et de l’environnement dans lequel est installée la cuve (exposition aux UV, à la chaleur, au gel, etc.). Faites inspecter votre cuve régulièrement par un professionnel pour éviter tout risque de fuite ou de détérioration prématurée.
Quels sont les critères à prendre en compte pour choisir le matériau de la cuve ?
- La résistance aux intempéries : le matériau doit être capable de résister aux conditions climatiques (pluie, gel, soleil, etc.) et aux variations de température.
- La durée de vie : le matériau doit avoir une longue durée de vie pour éviter de devoir remplacer la cuve trop rapidement.
- La facilité d’entretien : le matériau doit être facile à nettoyer et à entretenir pour garantir une bonne qualité de l’eau récupérée.
- Le coût : le prix du matériau peut varier considérablement selon les options choisies.
- L’esthétique : le matériau doit s’intégrer harmonieusement dans l’environnement.
- La capacité de stockage : le matériau doit être suffisamment solide pour supporter le poids de l’eau stockée.
- L’impact environnemental : il est important de choisir un matériau écologique et recyclable pour minimiser l’impact environnemental de la cuve.
Voici quelques exemples de matériaux couramment utilisés pour la fabrication des cuves de récupération d’eau pluviale :
- Le béton : c’est un matériau solide, durable et résistant aux intempéries. Il offre une grande capacité de stockage, mais il est lourd et difficile à installer.
- Le polyéthylène (PEHD) : c’est un matériau léger, facile à installer et relativement résistant aux UV. Il est recyclable et offre une assez bonne durabilité.
- Le métal (acier galvanisé ou inoxydable) : c’est un matériau solide, durable mais il est plus cher que les autres matériaux. Ce type de citerne convient pour les entreprises et des usages professionnels.
En fonction de ces critères, le choix du matériau de la cuve dépendra des besoins et des préférences de chaque propriétaire.
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